Le comité organisateur de West Feria Gymkhana, composé de Jonathan Hamel, Stéphane Brien, Luc Bernard et de Nathalie Leroux, ont entériné la décision de remettre un nouveau trophée lors de la cérémonie de clôture : Le Trophée Jean-Claude Daudelin.

À compter de 2018, le Trophée Jean-Claude Daudelin sera remis au cavalier ou à la cavalière qui aura démontré une éthique irréprochable en gymkhana qui se traduit par : le respect du cheval et des cavaliers, la compréhension du langage du cheval, persévérance et esprit sportif, une participation constante à l'évolution du sport.
Chaque chef d'équipe présente un dossier de candidature de deux personnes. À la lecture des dossiers, le comité organisateur déterminera le gagnant qui sera dévoilé dans le cadre de la cérémonie de clôture de West Feria, hôte du Championnat d'équitation western du Québec, Volet Gymkhana.

 

À propos de Feu Jean-Claude Daudelin
Amoureux des chevaux depuis son jeune âge, Jean-Claude Daudelin fait l'acquisition à 22 ans, d'un poulain Quarter Horse avec lequel il participe à ses premières compétitions en gymkhana. Avec la naissance de ses deux filles, Manon et Tania, il caresse le rêve de vivre la passion des chevaux en famille.
La rencontre avec Jack Dreschler, un grand nom de l'équitation western à l'époque, a été déterminante dans la carrière de Jean-Claude Daudelin. Il suit de nombreuses formations qui lui permettent d'acquérir une meilleure maîtrise de sa discipline et de nombreux titres sur le circuit de gymkhana.
En 1978, Jean-Claude Daudelin quitte son emploi pour travailler à temps plein avec les chevaux. Son épouse l'encourage. Il perfectionne ses compétences auprès de Monte Foreman et il apprend la maréchalerie.
Jean-Claude Daudelin était un véritable pionnier de la course de barils. Sa notoriété a dépassé les frontières du Québec, du Canada et de l'Amérique du Nord pour se rendre jusqu'en Italie où il a donné de nombreuses formations et remporté plusieurs championnats. Pour Jean-Claude Daudelin, le respect du cheval était très important. Le travail avec l'animal était orienté sur le langage du cheval, sur sa philosophie qui encourage à réfléchir, écouter et comprendre le cheval avant d'agir.
Cette passion, il l'a léguée à ses deux filles, Manon et Tania, qui marchent sur ses traces. À leur tour, elles transmettent cet engouement à une troisième génération, Jessica, Michel et Zachary.

 

Source : Laure Chazerand, coordonnatrice des communications, Cheval Québec